Le Conseil supérieur de la magistrature a organisé du 29 au 30 août 2024 dans la capitale politique Gitega, un atelier d’analyse et de validation du projet de son plan stratégique quinquennal basé sur les résultats, en vue d’améliorer le rôle de la justice et garantir une justice équitable.
Au cours de cet atelier, le Vice-président de ce conseil, Emmanuel Gateretse qui a ouvert ces activités a indiqué que cet organe est chargé de faire le redressement judiciaire, avec entre autres missions de proposer des réformes nécessaires pour une bonne administration de la justice.
De son côté, le Secrétaire permanent de ce conseil, Grégoire Nkeshimana a fait savoir que ce plan vise à améliorer le bien-être de la population et des étrangers vivant sur le sol burundais.
Il a également précisé que le processus de planification axé sur les résultats s’articule sur 4 axes stratégiques visant à réduire sensiblement le niveau de corruption, le niveau des cas de mal jugés, le niveau de non-exécution des jugements ainsi qu’à améliorer le développement institutionnel et son fonctionnement qui doivent être consolidés de x pourcent à l’horizon 2027.
Grégoire Nkeshimana a laissé entendre par ailleurs que ce conseil a initié le processus de planification axé sur les résultats, pour répondre aux objectifs de la vision 2040-2060, en rapport avec la justice. Pour lui, ces objectifs ne peuvent pas être atteints si des réformes en matière de justice ne sont pas amorcées.
Dans le but d’enrichir ce document, les participants à l’atelier ont formulé un certain nombre de recommandations, allant dans le sens d’améliorer l’administration judiciaire.
Ces recommandations sont entre autres : Cadrer le mal jugé pour éviter la rentrée massive des dossiers au sein du conseil supérieur de la magistrature, l’enregistrement gratuit de toutes les propriétés foncières dans le but de réduire ou d’éradiquer les conflits fonciers, l’amélioration des conditions de travail des magistrats qui consiste dans la professionnalisation des cadres de l’appareil judiciaire et l’accélération des procédures, afin d’augmenter la confiance des acteurs internes et des partenaires au développement, mettre en place des cellules anti-corruption dans chaque service, qui travailleraient étroitement avec le conseil supérieur de la magistrature, dans le but d’éradiquer le fléau de corruption et bien d’autres.
Outre les membres du Conseil supérieur de la magistrature, cet atelier a vu la participation des cadres de son secrétariat permanent, les cadres de la présidence du bureau juridique, des cadres du système judiciaire, du représentant de l’institution de l’Ombudsman ainsi que des représentants de la société civile œuvrant dans le secteur de la justice.
Source : https://www.rtnb.bi/fr/art.php?idapi=8/1/132