Moralisation des prestataires de services judiciaires du ressort du TGI en province Cibitoke

jeudi 27 juillet 2023,par Jean-Bosco Nzosaba

Le ministère ce de la Justice a organisé, jeudi, 27 juillet 2023, avec l’appui logistique de l’OAG à travers le programme Just Future, un atelier de moralisation du personnel judiciaire du ressort du TGI Cibitoke.

Selon Paul Ndizigiye, Directeur général de l’Organisation judiciaire, il s’agit d’une séance d’échange à l’endroit de tout le personnel du ressort du TGI, y compris le parquet. Les participants doivent restituer les résultats des échanges pour améliorer l’offre des services judiciaires depuis l’accueil jusqu’à la signification et l’exécution du jugement.
Dans son mot de circonstance, le Vice-président de l’OAG, Jérôme Niyonzima a déclaré que tous les acteurs devraient se donner sans compter pour que le citoyen soit au centre de l’intérêt du service public. C’est alors et alors seulement que l’accès à la justice sera une réalité au Burundi.

C’est aussi le souci de Leta Mvyeyi, Leta Nkozi, a renchérit le directeur général de l’organisation judiciaire.
L’offre de justice est comme celle de la santé. Le prestataire doit faire preuve d’empathie et d’écoute.

Parmi les participants à cette séance figuraient le président du TGI Cibitoke, le procureur de la République, les présidents des TR ainsi que des greffiers.

Les participants ont suivi des communications aussi variées que la déontologie professionnelle (Denis Ndayisaba, Conseiller au ministère de la justice), encadrement dans les juridictions (Dévote Nzeyimana, directeur des ressources humaines), etc.

Selon Denis Ndayisaba, « les juges et leurs auxiliaires doivent se mettre à l’écoute attentive des justiciables sans les brusquer ni banaliser la phase d’écoute et d’orientation ».
Quant à la directrice des ressources humaines a exhorté tous les participants à encadrer les nouveaux membres du staff affecté aux différentes juridictions pour améliorer le service rendu aux justiciables. Le personnel bien encadré est mieux coté et son avancement en grade est garanti.
« Nous évoluons dans un secteur très sensible, nous sommes appelés à nous améliorer pour que l’image de la justice ne soit plus ternie », a-t-elle déclaré.
Les communications sont ponctuées par des témoignages des chefs de service en guise d’éclairage sur le vécu quotidien dans leur milieu professionnel.

 

 

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